La Vision

Plaisir Palace par Laurence Benaïm 

« Quoi de commun entre un authentique sac Courrèges des années soixante et une veste matelassée en satin de la collection Rive Gauche de l’hiver 78 ? Un regard, celui de Didier Barroso, maître loyal d’un prêt à porter qui faisait ressembler nos mères à des héroïnes, et qui continue d’aimanter les filles de vingt ans. Par son charme. Magnétique. Envoutant. Absolu. Ici le vintage se conjugue au plus que présent du désir. Dans le doux nom de Plaisir Palace, je retrouve la douceur d’une villégiature, le ciel aux joues roses d’un plaisir intact. »  L.B 


SINGULIEREMENT VOTRE

Ni tout à fait boutique, ni tout à fait galerie.  Au cœur du Marais, Plaisir Palace est d’abord un petit théâtre de curiosités. Niché à l’ombre de l’ex Carreau du Temple, Plaisir Palace évoque un boudoir moderne où chaque vêtement, chaque imprimé témoigne d’une passion. Celle de Didier Barroso, qui après avoir travaillé pendant quinze ans dans l’art contemporain, -du Palais de Tokyo, galeries Yvon Lambert, puis Art Concept-, a choisi de revenir à sa passion : la mode. Ou plutôt tout ce qu’elle lui inspire : les vêtements, il les collectionne depuis plus de quinze ans. André Courrèges, Pierre Cardin, Yves Saint Laurent, forment son trio de tête. De l’École des Arts Décoratifs, aux temples vintage du monde entier, qu’il a découverts au fil de ses voyages, et des foires (Miami, New York, Los Angeles, Mexico, Tokyo), cette passion s’est renforcée, affinée. Le résultat est à la mesure d’une exigence, d’un goût, d’un regard dont « Plaisir Palace » est le rendez-vous parisien. Pour les esthètes, et pour toutes celles qui trouvent dans le « beloved » une forme d’attention particulière, la nature d’une pièce choisie, portée, aimée, transmise, pour ce qu’elle a d’unique, de rare. Mais aussi pour ce qui la rend si désirable. L.B

@laurencebenaim